Les Laurentides en Hiver
Ce weekend je suis parti avec la famille de mon ami Aurélien dans les Laurentides. C’est une région au nord, à environ 1h30 de route, et où se rendent beaucoup de montréalais pour décompresser un peu. C’est le coin rêvé pour, car ses collines offrent plein d’activités hivernales !
Nous voilà donc partis le vendredi en direction de la cabane de Martin le Pêcheur. Avec Martin, comme son nom l’indique, on peut faire de la pêche à la truite, ou sur lac gelé. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est la promenade en traîneau à chiens et motoneige !
Jour 1
Nous commençons par la promenade en traîneau à chiens. PROMENADE, c’est ce que je pensais en arrivant, mais loin s’en faut: il faut à la fois maîtriser la fougue et l’énergie des 8 chiens qu’on vient juste de libérer et d’autoriser à courrir, mais aussi pousser avec eux dans les montées, sans quoi ils s’arrêtent à cause de la flemme du conducteur… Activité plutôt physique donc, par -20 degrés, d’autant plus que je me mets à courrir et pousser comme un fou dès la première montée alors que quelques coups de pied suffisaient pour guider les chiens…
C’est néanmoins une très bonne expérience, les chiens sont adorables et se laissent papouiller.
Après un petit chocolat chaud avec Martin, on file vers sa deuxième cabane (Martin possède beaucoup de cabanes), pour faire de la motoneige.
On nous fournit des combinaisons d’astronaute, ultra efficaces puisque même à 100km/h en plein air par -20 degrès, on a pas eu froid à un seul moment. Court briefing, et c’est parti pour 4h de randonnée à trois motoneiges (même pas besoin de guide, les chemins sont balisés) !
Les conditions sont absolument parfaites, grand soleil toute la journée, presque personne sur les pistes, neige de qualité… On ne peut pas rêver de mieux. La motoneige est vraiment une superbe machine, dont je conseille l’essai à tous les amateurs de conduite. À 100 km/h sur les étendues glacées, on se sent pousser des ailes.
Je comprends aussi bien mieux pourquoi ce genre d’engin est absolument nécéssaire pour des milliers de gens éparpillés dans les toundras du nord, sans routes. Increvable, super puissant dans les accélérations et freinages, rapide, c’est vraiment parfait.
Jours 2 & 3
Le lendemain, direction Mont-Tremblant (nous étions à Ste Adèle, pour le traîneau et la motoneige). Mont-Tremblant, c’est la plus grosse station de ski en Amérique de l’est: 105 pistes de ski, et un mont qui culmine à…… 875 mètres. Nous étions venus en automne pour le gravir.
Au pied des pistes nous trouvons un loueur de ski, qui nous vend aussi les forfaits pour accéder aux remontées mécaniques. Il faut prévoir le budget: 380$ pour 1 jour et demi, forfaits + skis… Tabarnak ça fait mal. Ils jouent sur le fait d’être la station la plus « grande » et huppée du coin (Courchevel québécois).
M’enfin bon, nous voilà rendus au sommet, et on peut commencer la descente. Beaucoup de plaisir pour moi, qui n’ai pas chaussé de skis depuis 3 ans (beh oui, j’ai passé ma vie à Epitech…).
La station est très agréable, avec beaucoup de restaurants et d’activités annexes: spas, salle de réalité virtuelle, patin à glace… Avec la spécialité culinaire de l’Ontario (région voisine): la Queue de Castor. Gras et chaud, de quoi emmagasiner tous les sucres nécéssaires à une bonne descente en skis.
Toutefois, pour ceux qui considèrent un séjour à Mont-Tremblant (et dans n’importe quelle station de ski, d’après ce que j’ai entendu), n’y passez pas plus de 2 jours, c’est le temps qu’il faut pour faire déjà 5 fois le tour de toutes les pistes du domaines 😉 On reste bien loin des standards alpins et pyréenèens européens, et après avoir profité de nos domaines gigantesques qui contiennent glaciers, cols, pics, falaises de 1500 à 3500 mètres, les 100 pistes dans la fôret québécoise paraissent bien monotones. On passe au final plus de temps dans les queues des remontées qu’à descendre les pistes !
C’est néanmoins à faire, et nous avons passé un excellent week end !
Je me suis aperçu que j’avais sans faire exprès pris deux photos à peu près au même endroit en septembre et en février. Pour conclure, voilà donc ces deux photos, qui résument la beauté passagère et éternelle des saisons et de la nature.
Mont-Tremblant en hiver
Mont-Tremblant en été
4 Replies to “Les Laurentides en Hiver”
combien rafraîchissant que toutes ces belles images. Merci Théo !
Je vais les montrer aux copines car la température remonte ici gentiment et hélas on ne peut pas « gratouiller » les chiens des rues pleins de puces et pas toujours sympas.
Par contre ton merveilleux sandwich ne donne vraiment pas envie !
Et bien c’est vrai, qu’est-ce que c’est que ce truc ? Moi qui suis gourmande, je n’en ai même pas eu envie ! J’ai d’abord cru que c’était une pizza mal garnie :-)… mais après j’ai lu que ça avait l’air sucré…
Il n’y a que le nom qui est sympa !
Par contre la photo hiver/été est très chouette… et les chiens aussi… tu m’en ramèneras un ? 😉
Je suis Christine , la copine de Mamie Nicole à Pondicherry ….. elle se plaint toujours de tout
ici mais elle est encore là et on se goinfre de crevettes au gingembre et de bananes flambées !
c’est pas si mal 30° en janvier fevrier ….
superbes photos et j avais adoré , mais en été , la gentillesse des canadiens ! rien a voir avec le
Français grincheux dans le métro .
Namaste et enjoy !
Merci Christine pour ce sympathique message!
Effectivement, la gentillesse des gens ici est très inspirante, et donne à réfléchir sur la mentalité française.
Profitez bien des mets culinaires et du climat indien !
Bonne continuation.